« Chaque aspect de la vie, et donc chaque espèce de plante ou d’animal, attirera une faune différente d’oiseaux, d’insectes ou de microbes, etc. qui influenceront la vie de nos sols et les mycorhizes dont la vigne a tant besoin pour déployer la pleine distinction de son AOC. »
Nicolas Joly, Vin Biodynamique Démystifié, 2008

La Biodiversité

La culture

Une philosophie de la culture de la vigne

Le célèbre vigneron et dégustateur, Jules Chauvet, a été l’un des premiers à établir le lien entre la grande vinification et l’agriculture réfléchie. Il y a des siècles, la richesse du Beaujolais et l’engagement envers la terre ont inspiré une période de grande prospérité - et de grande vinification - dans la région. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et le départ de nombreux agriculteurs sur les lignes de front ont vu les membres restants de leur famille à la recherche de moyens plus faciles pour travailler la terre. Cela a donné lieu à l’utilisation de pesticides, d’herbicides et de fongicides - tout ce qui pourrait faire le travail qu’une pioche ou d’une charrue.
Les agriculteurs étaient convaincus que les produits chimiques ne seraient pas nocifs. Cependant, les dommages au sol ont été faits et, dans de nombreux endroits, continuent d’être ressentis.

Michele et David ont une vision long terme des terres du Beaujolais. À ce titre, ils ont délibérément cherché des parcelles qui ont été maltraitées ou épuisées, ce sont souvent les meilleurs, en coteaux.

En raison des fortes pentes sur les parcelles de Chiroubles et Fleurie, les sols sont travaillé manuellement, au treuil, à la pioche tout comme les traitements, à l’atomiseur à dos.
Sur certains morceaux, Michele et David collaborent avec Phillipe et Quadrille pour le labour au cheval.
Cette approche n’a rien de nouveau, ce sont des pratiques méthodes historiques.

À l’automne, nous accueillent des moutons en éco-pâturage. En plus de leur offrir une agréable compagnie pendant leur travail hivernal, les moutons mangent les « mauvaises herbes » qui jonchent le sol, et fournissent un engrais naturel pour les semences de couverture.
Alors que Michele et David sont reconnaissants de collaborer avec les agriculteurs locaux qui sont de plus en plus engagés dans la relation symbiotique entre les animaux et la terre.
Cela marque un changement significatif dans l’agriculture du Beaujolais, qui connaît maintenant un engagement renouvelé en faveur de la viticulture et de l’agriculture biologiques. Pour les vignerons qui bénéficient de la présence des moutons et pour la communauté locale qui sont ravis de voir un retour aux techniques agricoles utilisées par leurs grands-parents, les moutons représentent un engagement renouvelé envers la terre et les agriculteurs agissant comme ses intendants.

Écrit par Aditya Rau

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